Comme Revolut, Monese a été fondée en 2015 par des jeunes entrepreneurs qui ont quitté l'Europe de l'Est pour la place financière de Londres. Comme Revolut, Monese ambitionnait de faciliter les virements internationaux, avec un taux de change clair et des frais réduits. Mais contrairement à Revolut, Monese est restée au stade du portemonnaie électronique, plutôt que d'évoluer vers la néobanque.
Or l'offre complètement gratuite est devenue payante, et pas seulement avec des cartes « premium ». Monese se distingue négativement par ses très nombreux frais plus ou moins cachés : une commission sur le rechargement du « compte », des frais au-delà d'un certain montant de retraits et de paiements, une ponction sur les virements en-dehors de la banque…
Notre avis
Voilà qui limite l'intérêt de Monese : gratuit en théorie, ce service est payant – et cher – en pratique. Ce n'est pas un problème en principe, bien sûr, mais la banque cache certains frais au fond de sa fiche tarifaire, qui d'ailleurs défie toutes les conventions de présentation. Revolut ou N26 sont plus compétents, plus abordables, et surtout plus transparents.