Que vous adoriez ou que vous détestiez, il est bien difficile de rester insensible au look rétro-futuriste de la Devialet Mania. La poignée en caoutchouc qui intègre élégamment les boutons permet de balader ce petit bonbon de 2,3 kg d’une pièce à l’autre, mais pas beaucoup loin. D’abord parce que les flancs de l’enceinte sont en fait des woofers, des hautparleurs de graves que l’on risque d’abimer à force de manipulations, un accident qui couterait 790 €. Ensuite parce que l’autonomie de 8 h 45 est parmi les plus basses de notre guide, or Devialet ne fournit le socle de recharge qu’avec le modèle signé « Opéra de Paris » qui vaut 200 € de plus !
Pour ne rien arranger, la signature sonore de l’entreprise française est loin d’être irréprochable. Devialet vante la profondeur des basses et le volume du son, deux qualités indéniables, mais les basses écrasent le reste du spectre sonore et la distorsion monte en même temps que le volume. La Devialet Mini fonctionne en Wi-Fi comme en Bluetooth, prend en charge Spotify Connect, mais fait l’impasse sur Google Assistant au profit d'Amazon Alexa.
Notre avis
Même si elle ne coutait pas aussi cher, il serait bien difficile de recommander la Devialet Mania. La poignée invite à la trimballer, mais pour aller où ? Son autonomie est perfectible et sa conception expose des éléments fragiles. À 790 €, Devialet pourrait tout de même fournir le socle de recharge. L’entreprise française insiste lourdement sur les basses, au point d’oublier le reste du spectre sonore, complètement déséquilibré. Pas sûr que le design original et la jolie application justifient l’addition.